Le délai moyen pour conclure une transaction immobilière dans la grande région de Montréal, à partir du moment où une propriété est mise en vente, est de 33 jours, soit deux fois plus vite qu’à pareille date l’an dernier.
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Le marché de l’immobilier est favorable aux vendeurs puisqu’il y a moins de propriétés disponibles sur le marché que de demande.
À Laval, par exemple, le nombre de transactions au deuxième trimestre a grimpé de 63%.
Sur la Rive-Sud de Montréal, cette hausse est de 54% en comparaison à l’année dernière.
Les prix des maisons sont d’ailleurs en hausse partout dans la région métropolitaine.
Pour une maison unifamiliale, le prix médian a atteint le demi-million de dollars, sans compter les sommes d’argent qui doivent être investies pour effectuer des travaux sur la demeure.
Un casse-tête pour les acheteurs
En raison du contexte immobilier favorable aux vendeurs, la recherche d’une nouvelle propriété s’avère difficile pour les acheteurs.
Un nouveau résident de Laval était à la recherche d’un chalet, mais devant les difficultés qu’il a rencontrées, il a revu ses plans.
«Ça a été difficile. Il y avait surenchère. Pour un chalet, il y avait 22 offres d’achat dessus. Nous, on avait mis 45 000$ de plus on ne l’a pas eu. Un autre, on a mis 25 000$ de plus et on ne l’a pas eu. Donc finalement, on s’est un petit peu découragé. On s’est mis à regarder de terrains et après ça, on a mis ça sur «hold» parce qu’on savait que ça ne donnait rien. C’est beaucoup de temps et d’énergie les week-ends parce qu’on travaille la semaine», raconte Bruno Girard.
Bonne nouvelle pour les acheteurs, cependant, les experts prévoient un certain essoufflement dans les prix au cours des prochains mois.
- d’après les informations de Chu Anh Pham