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À qui profite le boom immobilier?

19 déc. 2021

À qui profite le boom immobilier?

Au cours de la dernière année, le marché immobilier a connu une effervescence spectaculaire. Malgré un ralentissement observé récemment, le volume des ventes de propriétés a augmenté de 26 % depuis septembre 2020. Mais qui sort gagnant de ce boom? Les banlieues et les régions, qui voient arriver de nouveaux citoyens.


Dossier spécial rédigé par Mishmash Studio de marques

« Divers éléments combinés ont fait en sorte que le marché immobilier est en effervescence depuis 2018, dont la baisse des taux d’intérêt, la santé de l’économie, la forte création d’emplois et l’immigration, explique Charles Brant, directeur, analyse du marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec. Cette expansion s’est accélérée de manière phénoménale avec la pandémie, grâce aux programmes d’aide gouvernementale, à une nouvelle baisse des taux d’intérêt et à des facteurs psychologiques, dont une prise de conscience, voire un sentiment d’urgence, chez des gens qui se sont retrouvés en télétravail dans des environnements qui ne leur convenaient pas. Pour certains, il est devenu impératif de trouver des habitations plus grandes donnant accès à des espaces extérieurs pour accroître leur qualité de vie. Cela a causé une forte demande pour les maisons unifamiliales. »

Le phénomène du télétravail a eu des effets partout dans la province, selon l’analyste. « Les gens se tournent vers les banlieues et la périphérie des régions métropolitaines, précise-t-il. Ainsi, de jeunes ménages locataires en ville décident de s’offrir une première propriété, souvent à la campagne, car le télétravail permet de s’éloigner des centres urbains et d’accéder à des résidences plus abordables. Cela représente une occasion de changer de mode de vie. »

Les villes de taille moyenne, comme Shawinigan ou Thetford Mines, bénéficient de cet engouement et retrouvent un dynamisme qui gagner aussi les régions éloignées, telles que la Gaspésie. « Même les régions aux économies plus faibles en ont profité, ajoute l’analyste. La plupart des marchés immobiliers du Québec ont bénéficié de ces conditions devenues favorables aux vendeurs. »

S’il présente des inconvénients, ce déplacement de population a en général des répercussions positives en revitalisant les régions. « Ce phénomène a bénéficié à beaucoup de villes, dont certaines ont connu une hausse de population, mentionne Charles Brant. Les agglomérations où le prix des maisons est abordable sont devenues attrayantes pour ceux qui ne peuvent plus se permettre de rester dans les grandes villes à cause de la flambée des prix. Cela a créé un système de vases communicants qui engendre certains effets négatifs, car des gens des régions se retrouvent en compétition avec les nouveaux venus mieux nantis, qui font du télétravail. Mais dans l’ensemble, ces nouveaux arrivants dynamisent et diversifient l’économie des régions et municipalités où ils s’installent. »


Ce contenu a été produit par Mishmash Studio de marques. Les journalistes de L’actualité n’ont pas été impliqués dans la production de ce contenu.

Cet article a été publié dans le numéro de janvier-février 2022 de L’actualité.


Le Québec à l’ère des villes intelligentes

Une ville intelligente, qu’est-ce que c’est au juste? Ça dépend à qui vous parlez. Mais l’idée de base demeure la même : utiliser la technologie pour améliorer le quotidien des citoyens. Un concept déjà en application, mais qui va continuer de se déployer dans l’avenir. 


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Si l’on se fie à une revue de la littérature parue en 2015, il existe plus d’une vingtaine de définitions admises du concept de ville intelligente. Et la palette d’applications est vaste : gestion du trafic en temps réel, abris de bus intelligents, serres urbaines, gestion de l’eau améliorée, ramassage de la neige optimisé…

Depuis peu, au Québec, le concept intègre un autre ingrédient clé : une approche participative et inclusive. Même si les consultations citoyennes sont déjà chose courante depuis plusieurs années, la ville intelligente cherche à élever cette démarche d’un cran en impliquant des citoyens de tous les horizons à chaque étape du processus. L’utilisateur devient acteur. Par exemple, on confie la mise en œuvre des projets à des associations de citoyens ou à des organismes sans but lucratif plutôt qu’à des entreprises privées.

C’est notamment la démarche adoptée par la Ville de Montréal, lauréate en 2019 du Défi des villes intelligentes. La Ville a reçu une subvention de 50 millions de dollars pour réaliser 13 projets en lien avec la ville intelligente. Le Laboratoire d’innovation urbaine de Montréal, qui regroupe des acteurs municipaux et privés, des experts et des citoyens, est chargé de mettre en œuvre cet ambitieux chantier. En quoi consiste-t-il concrètement? À développer, entre autres, une application numérique qui permettrait d’acheter un trajet, même lorsque celui-ci combine plusieurs modes de transport tels que l’autobus, le vélo électrique ou encore l’autopartage.

Pas qu’une affaire de gros joueurs

Aujourd’hui, au Québec, la ville intelligente se développe à toutes les échelles. Lac-Mégantic, par exemple, a inauguré cet été le premier microréseau électrique du Québec. Plus de 2 000 panneaux solaires ont été installés pour alimenter les nouveaux bâtiments du centre-ville, reconstruits après la catastrophe ferroviaire de 2013. Et ce véritable écosystème énergétique est géré de façon intelligente par un système de commande en fonction de la demande.

Qui dit ville intelligente dit aussi récolte massive de données. Celles-ci permettent aux gestionnaires de prendre des décisions éclairées sur les aménagements futurs, par exemple en créant des simulations par ordinateur ou en dégageant certaines tendances. Les jeux de données réunis par certaines villes sont d’ailleurs disponibles gratuitement sur Internet. Que ce soit la mesure de niveaux sonores dans l’espace public ou encore des données de débordement des systèmes d’eaux usées, il y en a pour tous les goûts.


Ce contenu a été produit par Mishmash Studio de marques. Les journalistes de L’actualité n’ont pas été impliqués dans la production de ce contenu.

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