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Dénouement heureux après une expérience stressante

14 juil. 2021

Dénouement heureux après une expérience stressante

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Sébastien Paul et Pascale Lafond apprécient leur nouvelle maison à Sorel-Tracy.

Après avoir vécu un grand stress l’automne dernier, Sébastien Paul et Pascale Lafond s’apprêtent à passer un très bel été dans leur nouvelle maison, acquise in extremis alors que le marché de la revente surchauffait déjà.

YVON LAPRADECOLLABORATION SPÉCIALE

« On profite en masse de notre maison, du patio, de notre terrain ; on s’est même découvert une passion pour le jardinage. Et là, on a bien hâte de pendre la crémaillère ! »

Pascale et Sébastien, âgés respectivement de 34 et de 38 ans, apprécient le confort de leur maison de Sorel-Tracy, située dans un quartier peuplé d’arbres à maturité. « On était à l’étroit dans notre condo », conviennent-ils.

Ils sont soulagés, aussi, d’avoir réussi à mettre la main sur une propriété à un prix qui respectait le budget qu’ils s’étaient fixé au départ. « On a fait une bonne affaire, c’est certain, se réjouit Sébastien. Même que la valeur marchande de notre maison s’est appréciée de quelques dizaines de milliers de dollars au cours des derniers mois. »

Mais les choses ont bien failli mal tourner...

À la fin du mois d’octobre 2020, il s’en est fallu de peu – une question d’heures, en fait – pour que leur projet d’acquisition vire au cauchemar. Au point où ils ont craint de devoir louer un appartement, en désespoir de cause, le temps de poursuivre leurs recherches immobilières, jusque-là infructueuses. « On a été chanceux », reconnaît Sébastien, après coup.

On a visité la maison juste à temps ! Si on avait attendu une journée de plus pour déposer une offre, on la perdait ; un autre acheteur était sur le point de nous devancer.

Sébastien Paul

Soixante jours pour trouver

Il faut comprendre que le temps pressait. Début octobre, ils avaient vendu leur condo, toujours à Sorel-Tracy, à un acheteur qui avait posé une condition stricte : une date d’occupation de 60 jours suivant l’acquisition.

« Ça ne nous donnait pas beaucoup de temps pour trouver, concède Sébastien. Mais on avait en main une bonne offre et on ne voulait pas la rater. Ça faisait tout de même trois ans que notre condo était en vente. »

C’est à partir de ce moment que sa conjointe et lui ont commencé à s’inquiéter. « On est des Sorelois pure laine et on voulait continuer d’habiter dans notre ville, explique-t-il. On regardait les maisons à vendre [dans la fourchette de prix de 300 000 $ et moins], mais on ne trouvait rien qui nous convenait, ou encore, les maisons affichées étaient déjà vendues. »

Plus le temps avançait, plus le stress augmentait...

« On avait jusqu’au 4 décembre pour trouver une maison et emménager, mais on était devant rien », évoque Sébastien.

Du porte-à-porte

Entre-temps, leur courtier [Simon Chartrand, chez Via Capitale] s’était mis à faire du porte-à-porte pour solliciter des vendeurs potentiels, ou des gens qui souhaitaient vendre sans l’aide d’un courtier.

« J’avais alors suggéré à mes clients d’aller se balader en voiture dans les quartiers qui leur plaisaient, et de me dire si une maison pouvait les intéresser », explique-t-il.

Coup de chance : le courtier est « tombé » sur une propriété à vendre qui répondait aux critères de ses clients. Encore mieux : le propriétaire, dans la mi-vingtaine, avait prévu d’aller s’installer chez ses parents, une fois la transaction conclue.

Tout s’est fait rapidement. Le vendeur a consenti à libérer la maison [aux acheteurs] en l’espace de 30 jours. Tout le monde était content. Mais je dois vous dire que mes clients ont eu la frousse.

Simon Chartrand, courtier de Via Capitale

La maison a été visitée le 22 octobre ; le lendemain, le couple rédigeait une offre d’achat « légèrement bonifiée », et le 24, elle était présentée et acceptée par le vendeur. « On a tous poussé un soupir de soulagement », se rappelle le courtier immobilier.

Maintenant qu’ils sont installés, Pascale et Sébastien se réjouissent de ce dénouement heureux. Et ils espèrent fonder une famille. « C’est notre prochain grand projet de vie ! », annonce Pascale, enthousiaste.

UNE STRATÉGIE QUI A PORTÉ SES FRUITS

Lorsque Pascale et Sébastien ont réalisé qu’ils pouvaient mettre la main sur la propriété de Sorel-Tracy, ils ont « mis toutes les chances de leur côté », évoque leur courtier. « Je leur ai conseillé de signer un contrat de courtage achat et ils ont accepté, précise Simon Chartrand. Cela a permis d’accélérer les négociations avec le vendeur. »

Concrètement, la maison était à vendre directement par le propriétaire, sous l’enseigne DuProprio.

« On lui a présenté une offre [d’achat] bonifiée de 5000 $ et on l’a informé qu’au bout du compte, il n’avait pas à payer la commission puisque, selon cette approche, ce sont les acheteurs qui assumaient les frais de courtage. »

Il ajoute : « De cette manière, le vendeur savait d’avance le montant net qui lui restait dans les poches. »

Le courtier convient que la stratégie (d’aller au-devant de vendeurs non représentés par un courtier) a porté ses fruits pour ses clients.

« Ce ne sont pas tous les vendeurs, et même certains courtiers, qui sont à l’aise avec cette façon de faire, avance-t-il. Par contre, ceux qui acceptent de vendre à des acheteurs qui ont en main un contrat de courtage achat vont bénéficier d’une protection supplémentaire, qu’on pense à la déclaration du vendeur. »

Signe que le marché de la revente demeure costaud, le couple de Sorel-Tracy s’est vu proposer, tout récemment, de vendre la propriété qu’il a acquise il y a moins de neuf mois. « On a reçu des appels de courtiers », confirme Sébastien, amusé.

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