Accueil > Blogue > Immobilier > Encore trop tôt pour négocier à la baisse sa future maison

Encore trop tôt pour négocier à la baisse sa future maison

23 mar. 2023

Encore trop tôt pour négocier à la baisse sa future maison

| Publié le - Mis à jour


Les Québécois en quête d’une nouvelle demeure qui espèrent profiter de la correction sur le marché immobilier pour faire une offre en deçà du prix affiché risquent d’être fort déçus.

• À lire aussi: Malgré la loi sur les «Airbnb», des Québécois ne pourront pas louer leur demeure

• À lire aussi: Les 5 meilleures cartes de crédit pour voyager

Malgré un effondrement des ventes par rapport aux dernières années, une hausse vertigineuse du nombre de domiciles sur le marché et un léger recul des prix des propriétés, les vendeurs du Grand Montréal ne semblent toujours pas prêts à laisser aller leur demeure sous le prix demandé, au contraire.


«La majorité des propriétés se transigent au prix affiché, voire légèrement au-dessus. C’est notamment le cas de la copropriété», a souligné Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), en dévoilant le bilan des ventes en février.

  • Écoutez l'édito économique de Michel Girard diffusé chaque jour en direct 7 h 35 à QUB radio :

«C’est dire que malgré l’allongement des délais de vente, la normalisation du processus transactionnel et le retour à des conditions de marché moins favorables aux vendeurs, la correction des prix tend pour le moment à marquer une pause», a-t-il poursuivi.

Malgré tout, les signes de correction immobilière continuent à s’accumuler dans le Grand Montréal, où le nombre de ventes a chuté de 32 % en février, tous types de résidences confondus, par rapport au même mois en 2022. En parallèle, on dénombrait un nombre de propriétés en vente en hausse de 64 % par rapport à l’an dernier.

Conséquemment, les prix commencent à reculer, a noté l’APCIQ, avec une baisse de 6 % du prix médian des maisons sur un an.

Du côté de Québec, le marché immobilier s’avère plus stable qu’à Montréal, avec des prix qui reculent moins rapidement.


«Le marché de Québec est moins exposé à la baisse de dynamisme des investisseurs, moins nombreux, et à législation visant à exclure des acheteurs étrangers, entrée en vigueur au 1er janvier, contrairement à la RMR de Montréal», a expliqué M. Brant.

Prix médian par type de propriété, dans les régions de Montréal et Québec, comparé à février 2022

Montréal

- Maisons unifamiliales : 515 000, -6 %

- Condos : 380 000, -4 %

- Plex : 710 000, -8 %

Québec

- Maisons unifamiliales : 331 010 $, -1 %

- Condos : 232 000, +3 %

- Plex : 382 500 $, -4 %

Retrouvez ici le contenu original
Partager
Politique de confidentialité.
Refuser
Accepter
Avec votre consentement, nous et nos partenaires utilisons les cookies ou des technologies similaires pour stocker, accéder à et traiter des données personnelles telles que vos visites à ce site Web, les adresses IP et les identifiants des cookies. Vous pouvez révoquer votre consentement à tout moment.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal, données d'audience et développement de produit, Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal.