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Il manquerait plus de 100 000 logements et maisons au Québec

24 juin 2022

Il manquerait plus de 100 000 logements et maisons au Québec

| Publié le 



Joël Lemay / Agence QMI

Il manque plus de 100 000 maisons, logements et logements sociaux pour équilibrer l’offre et la demande sur le marché immobilier, laisse entrevoir l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) dans une étude dévoilée lundi.

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Pour parvenir à ce constat, l’APCHQ s’est fié au manque d’habitations sur le marché de la vente, au manque de logement pour parvenir à un taux d’inoccupation de 3 %, considéré comme équilibré, et au nombre de personnes sur les listes d’attente pour avoir droit à un logement social.

«La pénurie actuelle de logements est responsable de l'envolée des prix sur le marché de la revente ainsi que des pressions à la hausse sur les loyers des logements locatifs. La seule manière de réduire de façon durable la surchauffe immobilière est d'augmenter l'offre», a souligné le directeur du service économique de l’APCHQ, Paul Cardinal.

Ainsi, selon les calculs de l’association, le manque de propriétés a conduit à des bonds de 16 % en 2020, puis de 19 % en 2021, du prix des propriétés, toutes propriétés confondues. Il faut dire qu’à la fin 2021, on comptait à peine 2,8 propriétés inscrites par vente, un taux bien loin d’un ratio équilibré, qui avoisine plutôt de 8 à 10 inscriptions/vente.

Écoutez Olivier Bourque, journaliste économique au micro de Yasmine Abdefadel sur QUB radio : 


Pour retrouver un point d’équilibre, il faudrait construire 58 000 résidences de plus pour la fin 2021, a noté l’APCHQ.

Du côté des logements, environ 15 000 unités supplémentaires auraient été nécessaires pour retrouver un taux d’inoccupation de 3 % au Québec à la fin 2021, a calculé l’APCHQ.

«Toutefois, cette estimation peut ici être considérée comme un minimum puisque, d’une part, il y a quelques agglomérations pour lesquelles le taux d’inoccupation n’était pas disponible et, d’autre part, les régions rurales (centres de moins de 10 000 habitants) ne font pas l'objet de l’enquête par la SCHL», a noté l’organisation.

À ces données s’ajoutent 37 000 personnes qui étaient en attente d’un logement social en date du 31 décembre 2020.

Plus de la moitié du déficit d’habitation se trouve dans la région métropolitaine de Montréal, avec un manque de 9900 logements, 30 300 propriétés et 23 529 logements sociaux, a noté l’APCHQ.

Le rattrapage s’annonce aussi difficile, entre le manque de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, la hausse du coût des matériaux de construction et la hausse des taux d’intérêt.

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