Immobilier : quelques choses à savoir avant de choisir où investir
07 mai 2021Immobilier : quelques choses à savoir avant de choisir où investir
our personne: acheter une maison à Montréal, ce n’est pas la même game qu’en Gaspésie. Avec des prix qui varient autant (et des vies professionnelles de plus en plus mobiles), c’est légitime de se demander où on devrait acheter.
Évidemment, ça dépend d'un paquet de facteurs, et la mise de fonds en est un qui n'est pas négligable.
Infographie Julie Verville / Recherche Guillaume Cyr
Il y a toutefois d'autres enjeux à considérer : voici quelques pistes pour vous aider dans vos investissements.
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À Montréal, les aubaines sont... au centre-ville
Si vous voulez habiter dans la région de Montréal, préparez-vous à sortir votre portefeuille: non seulement les prix sont élevés, mais ils continuent d’augmenter à une vitesse fulgurante (27% au premier trimestre 2021). Et c'est encore plus vrai en banlieue!
C'est quoi le bon spot pour investir en 2021 dans la métropole? «Je crois que les meilleures affaires se trouvent en ce moment au centre-ville de Montréal, mais si ça ne cadre pas avec ses besoins, ça ne sert à rien», nous a expliqué Daniel Germain, chroniqueur en finances personnelles, en mars dernier.
Joël Lemay / Agence QMI
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C’est vrai qu’acheter un condo au centre-ville de Montréal pour l’habiter parce qu’on en trouve un à bon prix, ce n’est pas un bon move si on n'a pas d'intérêt à vivre à deux pas des tours de bureaux, loin des épiceries de quartier et des parcs. Et surtout, le prix médian pour une unifamiliale sur l’île à continuer d’augmenter. Entre le dernier trimestre de 2020 et le premier de 2021, le montant est passé de 630 000 à 690 000$.
Attention à la surenchère en région
Avec la pandémie et le télétravail, qui pousse des urbains à s’exiler, les prix ont grimpé rapidement dans des régions plus éloignées qui demeurent à une distance de route raisonnable de Montréal, comme les Laurentides ou l’Estrie, ce qui crée de la surenchère.
«C’est la folie pure. Le prix affiché [dans l’annonce] est souvent dépassé de 25 à 30%, c’est assez spectaculaire», expliquait en mars dernier Charles Brant, directeur de l’analyse du marché pour l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.
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Il rappelait que la mode du télétravail ne se maintiendrait peut-être pas: si vous pouvez patienter un peu, ça peut valoir la peine d’attendre que les prix redescendent avant d’acheter dans une région en forte augmentation.
- Avec Anne-Sophie Roy