Immobilier: remporter une surenchère sans se ruiner
12 déc. 2021Immobilier: remporter une surenchère sans se ruiner
Zoé Magalhaès - Métro
10 novembre 2021 à 8h39 - Mis à jour 11 novembre 2021 à 7h37 3 minutes de lectureAcheter une propriété a toujours été stressant, mais dans le contexte actuel, il faut aussi s’attendre à avoir de la concurrence (et pas qu’un peu!). Voici un plan de match pour mettre toutes les chances de votre bord en cas de surenchère.
Se faire préapprouver
Avant même de commencer à éplucher les annonces frénétiquement à la recherche du condo de vos rêves, prenez rendez-vous pour demander une lettre de préapprobation hypothécaire.
«Il faut absolument la joindre à votre offre d’achat! Elle permet de savoir quel montant d’hypothèque a été autorisé par votre banque. C’est sécurisant pour le vendeur et ça montre que vous êtes un acheteur sérieux», souligne Simon Léger, dirigeant à l’agence Bardagi équipe immobilière RE/MAX.
Sans ça, autant dire que vous n’avez aucune chance en cas de surenchère!
Préparer son budget
Une fois la lettre en poche, vous aurez déjà une bonne idée du budget dont vous disposez pour acheter. Mais, si vous voulez être capable de surenchérir, il est sage de chercher des demeures dont le prix affiché est légèrement en dessous de votre limite.
«Si vous avez une hypothèque autorisée de 500 000$ et que c’est votre maximum, vous voudrez peut-être commencer par chercher des biens autour de 450 000$. Comme ça, vous savez que vous pouvez étirer votre budget et faire une offre au-dessus du prix affiché si nécessaire», explique Simon Léger.
Pensez aussi à calculer la mise de fonds maximale que vous êtes prêt à investir. Une mise de fonds plus élevée pourrait vous permettre de remporter la surenchère.
Être bien conseillé
À moins d’être vous-même un expert de l’immobilier, les conseils avisés d’un courtier peuvent aussi faire la différence au moment de faire votre offre.
«Un courtier expérimenté pourra vous aider à savoir quel prix fait du sens. Il peut comparer avec les prix de ventes de propriétés acquises récemment. Et puis, il peut savoir combien d’offres sont déjà sur la table, ce qui est très important», fait valoir Geneviève Langevin, courtière immobilière Royal LePage Altitude pour Langevin Immobilier.
Susciter l’émotion
Mais, tout n’est pas qu’une question d’argent! D’après Geneviève Langevin, les acheteurs peuvent aussi personnaliser leur offre pour tenter de toucher le vendeur en faisant appel à ses émotions.
«Si on n’a pas eu la chance de rencontrer le vendeur et de discuter avec lui, c’est toujours mieux de créer un lien d’une autre manière, dit-elle. Il ne faut pas hésiter à ajouter une photo et une lettre de présentation à l’offre pour raconter notre histoire.»
Se montrer flexible
Enfin, les deux courtiers recommandent de s’adapter autant que possible aux exigences du vendeur et de faire preuve de flexibilité.
«Si on connaît la date à laquelle le vendeur souhaite déménager et passer devant le notaire, le mieux est de se coller à ces dates-là, conseille Geneviève Langevin. Si on ne connaît pas ces dates, on peut écrire dans l’offre qu’on est prêt à s’adapter.»
Attention toutefois à ne pas faire de compromis qui ne nous conviennent pas. Par exemple, acheter sans faire d’inspection permet souvent de remporter la surenchère, mais représente un risque important.