Accueil > Blogue > Immobilier > L’achat d’une maison à plusieurs: une solution pour contrer la flambée des prix?

L’achat d’une maison à plusieurs: une solution pour contrer la flambée des prix?

16 mar. 2023

L’achat d’une maison à plusieurs: une solution pour contrer la flambée des prix?

| Publié le 





L’achat d’une maison à plusieurs: une solution pour contrer la flambée des prix? - reportage

Alors que l'accès à la propriété est de plus en plus difficile, bon nombre de Canadiens font le choix de s’y mettre à plusieurs pour acheter une maison.

Ce phénomène est présentement localisé dans l’ouest du pays et dans la grande région de Toronto, où le parc immobilier est très peu abordable, mais pourrait attirer plus d'adeptes au Québec.

C’est le choix qu’a fait Nathalie Rioux, une Rimouskoise qui, après avoir longtemps tenté d’acheter une propriété avec son conjoint, s’est tournée vers une maison bigénérationnelle. 

«On a eu l’opportunité de pouvoir aller dans une maison bigénérationnelle avec des gens qu’on connaît, dit-elle. Moi et mon conjoint on s’est dit pourquoi pas. Le coût de location était beaucoup plus intéressant, ça nous permettait aussi de diminuer notre temps au travail.»

«Ça nous permettait également de continuer à vivre comme dans une sorte de maison avec une cour, mais en ayant notre intimité, en ayant notre appartement», continue-t-elle.

Ce compromis n'est toutefois pas exempt de risques.

«Étant donné qu'on vit comme dans la même maison, ça pourrait dégénérer assez facilement s'il y a des gens, par exemple, qui deviennent de plus en plus envahissants, indique Mme Rioux. Donc, le respect de chacun dans leur intimité, c'est très, très important pour que ça puisse bien fonctionner.»

De plus en plus d'adeptes prochainement?

Selon le courtier hypothécaire Stéphane Bruyère, il pourrait s’agir de la seule option pour plusieurs qui veulent devenir propriétaires.

«Quand on veut entrer, c’est très difficile en ce moment, dit-il. [Pour certains ] c’est la seule et unique option de réaliser son rêve d’être propriétaire. Sinon comment s’y prendre?»

Cet avis n'est cependant pas partagé par tous. 

Le courtier immobilier Behrooz Davani ne croit pas que ce phénomène prendra de l'ampleur prochainement dans la province.

«Il faut différencier le marché québécois avec le marché ontarien, explique-t-il. C'est sûr que les prix sont beaucoup plus élevés en Ontario, ce qui fait que peut-être que les familles ou les amis vont se mettre en équipe pour acheter de l'immobilier. Au Québec, à Montréal, les prix sont encore très abordables.»

L'évolution de ce phénomène au Québec sera donc à suivre au cours des prochains mois.

Retrouvez ici le contenu original
Partager
Politique de confidentialité.
Refuser
Accepter
Avec votre consentement, nous et nos partenaires utilisons les cookies ou des technologies similaires pour stocker, accéder à et traiter des données personnelles telles que vos visites à ce site Web, les adresses IP et les identifiants des cookies. Vous pouvez révoquer votre consentement à tout moment.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal, données d'audience et développement de produit, Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal.