Accueil > Blogue > Immobilier > La SCHL surprise par la vigueur du marché immobilier canadien

La SCHL surprise par la vigueur du marché immobilier canadien

22 mar. 2021

La SCHL surprise par la vigueur du marché immobilier canadien

Le marché immobilier des grandes villes canadiennes a surpassé les prévisions de la Société canadienne d’hypothèques et de logement malgré la pandémie de COVID-19.

PHOTO : RADIO-CANADA / OLIVIA LAPERRIÈRE-ROY

Andréane Williams

Engouement pour les banlieues, hausse des prix des maisons et baisse des taux d’intérêt : un rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) révèle que le marché immobilier demeure vigoureux dans les grandes villes canadiennes malgré la pandémie de COVID-19. L’organisme précise toutefois que les tendances du marché reflètent les inégalités sociales accentuées par la crise sanitaire.

Les ventes et les prix des maisons sont beaucoup plus élevés que nos prévisions, affirme l’économiste en chef adjoint de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHLSociété canadienne d'hypothèques et de logement), Aled ab Iorwerth.

Le rapport s’intéresse aux tendances des ventes et des prix des logements existants en 2020 à Vancouver, à Calgary, à Edmonton, à Toronto, à Ottawa et à Montréal.

Il indique que les restrictions sanitaires mises en place au début de la pandémie ont entraîné une forte baisse des ventes et des prix des logements au deuxième trimestre de 2020 par rapport aux niveaux élevés d’avant la pandémie.

Les données de la SCHLSociété canadienne d'hypothèques et de logement révèlent toutefois qu’à la fin du troisième trimestre, les ventes de logements et les prix moyens se sont redressés au point de dépasser les niveaux prépandémiques et presque toutes les prévisions de l’organisme.

Cette situation reflète la demande refoulée qui s’est accumulée pendant les premiers mois de la pandémie ainsi que la faiblesse des taux hypothécaires et les effets inégaux de la pandémie sur les catégories de revenu, affirme Aled ab Iorwerth dans le rapport.

À lire aussi :

Certains Canadiens plus avantagés

Selon l’organisme, les ménages à revenu élevé se sont adaptés rapidement à la pandémie.

Ils ont pu maintenir leur revenu grâce au télétravail, notamment, et profiter d’une épargne sans précédent en raison de la fermeture des commerces et des restaurants ou encore des restrictions liées aux voyages.

L’augmentation de l’épargne et les faibles taux d’intérêt hypothécaires semblent avoir incité certains ménages à financer l’achat d’une habitation, explique la SCHLSociété canadienne d'hypothèques et de logement.

Elle ajoute cependant qu’au fur et à mesure que le marché s’est redressé, le total des ventes a dépassé le total des nouvelles inscriptions, ce qui a soutenu la croissance globale des prix.

La croissance des ventes, plus forte pour les habitations chères à Vancouver, à Toronto, à Ottawa et à Montréal, a accentué la hausse des prix sur ces marchés, affirme l’organisme.

De son côté, le marché immobilier de Calgary et d’Edmonton, en Alberta, est demeuré plus stable que celui des autres métropoles canadiennes, notamment en raison de l'impact de la chute des prix du pétrole sur l'économie de la province, selon Aled ab Iorwerth.

En revanche, le rapport révèle une diminution de la demande pour les logements de prix relativement bas.

Selon l’analyse de la SCHLSociété canadienne d'hypothèques et de logement, le phénomène s’explique par le fait que les personnes qui travaillent dans des secteurs moins bien rémunérés ont été plus durement touchées par la pandémie.

Elle ajoute que la forte baisse du nombre de nouveaux immigrants au Canada a également eu un impact sur la demande pour ce type de logements.

Engouement pour la banlieue

Une des grandes tendances observées en 2020 est l’engouement des acheteurs pour la banlieue.

Les gens vendent leurs condos en ville pour acheter des maisons individuelles en banlieue, explique Aled ab Iorwerth.

Il précise toutefois que la viabilité des récentes tendances dépendra de l’évolution incertaine de la pandémie

Les tendances de 2020 vont certainement perdurer en 2021, mais probablement pas au même rythme, dit-il.

Andréane Williams
Retrouvez ici le contenu original
Partager
Politique de confidentialité.
Refuser
Accepter
Avec votre consentement, nous et nos partenaires utilisons les cookies ou des technologies similaires pour stocker, accéder à et traiter des données personnelles telles que vos visites à ce site Web, les adresses IP et les identifiants des cookies. Vous pouvez révoquer votre consentement à tout moment.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Données de géolocalisation précises et identification par analyse du terminal, données d'audience et développement de produit, Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal.