Le marché immobilier qui connaît une surchauffe depuis les dernières années sera encore une fois un marché de vendeurs en 2023, selon les prévisions.
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Le prix des maisons unifamiliales a observé une hausse de 13% en 2022, malgré un ralentissement qui s’est fait sentir, où ne vendait plus en 2 ou 3 jours, mais plutôt entre 30 et 45 jours.
Moins de ventes et plus d’inscriptions
Comme l’explique Raphaël D. Têtu, courtier immobilier, «c’est comme changer de direction d’un gros paquebot : ça prend du temps. Donc, avant qu’on se tourne vers un marché d’acheteurs, c’est-à-dire qui favorise les acheteurs, ça va prendre du temps».
Il conseille d’ailleurs aux vendeurs de vendre le plus rapidement possible, parce que la prochaine hausse de taux est toujours inconnue et le potentiel de gains est optimal lorsqu’on vend plus rapidement.
S’il le faut, le courtier suggère même d’inscrire une date d’occupation plus lointaine pour permettre aux occupants de trouver une autre propriété.
Mises en chantier au Québec en 2022-2023
En 2022, il y a eu près de 58 000 unités mises en chantier, ce qui constitue une baisse de 14% par rapport à 2021, selon le rapport de prévision économique 2022-2023 de l'Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
En 2023, un recul supplémentaire de 21% est anticipé.
C’est sur le plan locatif qu’on en ressentira les impacts, puisque ceux-ci seront les moins construits.
Cela pourrait avoir comme conséquence d’augmenter l’attrait pour les propriétés existantes et de diminuer celui pour les maisons neuves.
- D'après les informations d'Audrey Folliot