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Marché immobilier résidentiel: le moral des Québécois.es repart à la hausse selon la RBC

21 avr. 2023

Marché immobilier résidentiel: le moral des Québécois.es repart à la hausse selon la RBC

Publié le 14/04/2023 à 17:21

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PAR LESAFFAIRES.COM


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Par exemple, le prix moyen des maisons unifamiliales au Québec a diminué de 5 %, pour se situer à 535 000$. (Photo:123RF)

Alors que les ventes de propriétés résidentielles ont atteint un nouveau creux en mars dernier, le moral des Québécois.es, lui, semble remonter à l’égard du marché immobilier si l’on se fie à un sondage de la Banque Royale (RBC) diffusé aujourd’hui.

Selon l’Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché immobilier, on apprend que 34 % des répondants dans la province se disent optimistes à propos du marché résidentiel au cours de la prochaine année. Leurs homologues ailleurs dans le Canada ne voient pas les choses de la même façon, alors qu’ils sont 30 % à partager ce sentiment et 48 % à être plutôt inquiets. Au Québec, l’inquiétude affecte 34 % des répondants.

Aussi, 35 % des répondants au Québec pensent qu’ils paieront moins cher cette année pour une maison qu’il y a un an.

Les plus récentes données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) semblent leur donner raison. Si le nombre de propriétés vendues a diminué de 28% en mars, par rapport à la même période l’année dernière, les prix aussi ont poursuivi leur lente descente.

Par exemple, le prix moyen des maisons unifamiliales au Québec a diminué de 5 %, pour se situer à 535 000$. Même diminution en ce qui a trait aux copropriétés, mais avec un prix moyen de 381 500$. 

Certains parents du Québec seront peut-être heureux d’apprendre que selon les données présentées par RBC, 17 % des personnes interrogées pensent qu’ils ou elles devront habiter plus longtemps dans le nid familial pour espérer acheter une résidence. Ils auront peut-être une pensée pour leurs homologues ailleurs dans le Canada, car cette proportion grimpe à 35 %.

Mais surtout, 17% pensent qu’il faudra reporter le moment d’avoir des enfants pour pouvoir s’acheter une maison. Encore là, le Québec diffère grandement du reste du Canada où ils et elles sont 40% à penser la même chose.

« Souvent, les acheteurs potentiels de maison au Québec se distinguent par leur volonté de trouver un équilibre entre les coûts liés à la propriété d’une maison et d’autres priorités financières, quelle que soit leur envergure, analyse Pascal Berger, premier conseiller en prêts hypothécaires, RBC. Mais le printemps est généralement une période de pointe, et de nombreux acheteurs potentiels au Québec pourraient profiter d’une période propice à l’achat d’une maison. »

De son côté, le directeur de l’analyse du marché immobilier à l’APCIQ, Charles Brant, croit que « bien que les incertitudes économiques soient loin d’être écartées, les ménages, tout comme les investisseurs, sont de plus en plus confiants et enclins à réaliser leur projet d’acquisition dans un contexte de stabilisation des conditions de financement ».

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