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Moins de Québécois perdent leur maison

25 nov. 2019

Moins de Québécois perdent leur maison

Amélie St-Yves - Journal de Montréal

| Publié le - Mis à jour 



 Archives Journal de Montréal

De moins en moins de Québécois perdent leurs maisons à cause de leurs dettes parce que l’économie se porte bien, selon des données colligées par une société d’Équifax.

Le nombre de maisons abandonnées à des créanciers est en baisse depuis plusieurs mois au Québec, comme le nombre de résidences vendues sous contrôle de la justice.

Le taux de chômage bas, la vigueur du marché immobilier et les faibles taux d’intérêt expliquent en grande partie l’amélioration des statistiques, selon l’étude de la société JLR, publiée en octobre et basée sur la compilation des données du Registre foncier du Québec, tous types d’immeubles confondus.

Plus facile de vendre


En somme, le sort des ménages semble s’améliorer et le marché immobilier permet une certaine marge de manœuvre.

« Il est plus facile, en cas de difficultés financières, de vendre sa propriété et de rembourser son créancier », explique l’économiste Joanie Fontaine, de JLR.

L’étude révèle notamment que le nombre de bâtiments abandonnés au profit d’un créancier, de façon volontaire ou forcée, est en baisse depuis deux ans, pour atteindre 422 cas de juillet à septembre dernier, en comparaison à plus de 600 pour la même période, en 2017.

Le nombre de propriétés vendues sous contrôle de la justice pour un remboursement de dettes est également en baisse constante depuis 2016, pour atteindre 344 cas de juillet à septembre dernier, soit une baisse de 7 % depuis un an.

Sauf en Abitibi

L’amélioration est presque généralisée dans toutes les régions du Québec, à l’exception de l’Abitibi-Témiscamingue qui connaît des hausses d’abandons de propriétés aux créanciers et de préavis de saisies.


« Jusqu’à 2018, ça allait assez bien. C’est vraiment en 2019 qu’on sent un certain ralentissement dans leur marché immobilier », explique Mme Fontaine.

Elle attribue cette baisse à un léger ralentissement de l’industrie minière, et à une hausse importante du prix des maisons dans les dernières années.

L’économiste en arrive à la conclusion que les incertitudes causées par les guerres commerciales ne constituent pas, pour l’instant, un frein majeur à l’économie québécoise.

« Ça pourrait l’être dans les prochaines années, mais je vous dirais que le Québec est dans les régions qui s’en sortent le mieux, au Canada, mais aussi dans le monde », indique-t-elle.

Propriétés vendues sous contrôle de la justice

D’octobre 2018 à septembre 2019


Mauricie : 69

Estrie : 66

Montréal : 83

Outaouais : 123

Abitibi-Témiscamingue : 40


Laval : 27

Lanaudière : 191

Laurentides : 220

Montérégie : 216

Centre-du-Québec : 43

Source : JLR.ca

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