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Petite mise de fonds pour plus grande liberté

24 oct. 2021

 


MISE À JOUR 

La pandémie a modifié le portrait économique de bien des familles.

Malgré un contexte incertain, bon nombre d’entre elles ont réussi à économiser davantage (avec un taux d’épargne de 28,2 % pour 2020). 

C’est le cas de Marie-Josée et de son conjoint, Luc. 

Nouvellement propriétaires d’une maison unifamiliale, ils ont choisi de mettre la mise de fonds minimale de 5 % alors que leur situation financière leur permettait d’investir une plus grande somme. 

Ont-ils pris la bonne décision ?

Priorité : diversifier ses placements !

Selon une notaire œuvrant dans le marché du grand Montréal, l’épargne excédentaire des familles québécoises, accumulée depuis le début de la pandémie, a fait bondir le nombre de transactions immobilières sans toutefois avoir le même impact sur les mises de fonds. En voyant leur capital augmenter, les familles sont devenues admissibles à des prêts hypothécaires plus importants. Elles ont préféré contracter une hypothèque plus élevée sans toutefois augmenter le montant de la mise de fonds. Pourquoi ? Pour diversifier leurs placements. 

Comme Marie-Josée et Luc, elles choisissent de mettre 5 % de mise de fonds sur leur maison tout en se gardant une somme supplémentaire soit pour acquérir un chalet, pour investir dans les régimes d’épargne-études des enfants ou à la Bourse.  

Hausse des prêts assurés

Devant un contexte économique fragilisé par la pandémie, il n’est pas étonnant de voir des acheteurs de plus en plus prudents face à leurs épargnes. Réussir à amasser 5 % de la valeur d’un bien immobilier, même en étant à l’aise financièrement, ça demeure un défi. En devenant propriétaire d’une maison de 400 000 $, notre couple d’acheteurs a tout de même versé un montant de 20 000 $ pour la mise de fonds. 

Le choix de Marie-Josée et de Luc s’inscrit dans une tendance qu’on observe actuellement, celle d’une hausse marquée des prêts assurés (5 %) face aux prêts conventionnels (20 %).  

La prudence est de mise

L’achat d’une maison implique des dépenses qui vont au-delà des versements hypothécaires. De là l’importance d’avoir les fonds nécessaires pour être capable, le moment venu, d’absorber les imprévus. 

Marie-Josée et Luc ont donc fait preuve de vigilance en choisissant de ne pas augmenter leur mise de fonds. Ils pourront ainsi préserver leur autonomie financière.

CONSEILS 

  • N’attendez pas d’avoir 20 % de mise de fonds pour acheter votre maison. Si vous les avez, tant mieux, sinon, cela sera probablement plus avantageux sur le long terme de verser le minimum.  
  • Il est préférable de ne pas acheter au maximum de votre capacité financière. Si vous choisissez le prêt maximal accordé par la banque, assurez-vous de bien connaître vos dépenses et le budget dont vous aurez besoin pour y faire face.


Ghislain Larochelle est un professionnel inscrit à l’Ordre des ingénieurs du Québec ainsi qu’à l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ).

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