Tandis que le marché immobilier est en pleine ébullition à Montréal, Ghislain Larochelle, chroniqueur en immobilier, assure qu’il est toujours possible de trouver la perle rare, à condition de ne pas se fier à la valeur municipale.
Tout d’abord, la définition d’un bon «deal» varie d’une personne à l’autre. Si certains sont adeptes des rénovations majeures, d’autres cherchent plutôt une résidence clé en main. «Il faut déterminer ses besoins en premier, et après seulement, on est en mesure de dire si c’est un bon "deal" ou pas», explique M. Larochelle.
Valeur municipale ou valeur marchande?
Une erreur commune parmi les acheteurs est de faire une offre d’achat en fonction de la valeur municipale. «Ils offrent 5000 $ sous cette valeur et attendent de voir la réaction du vendeur. Mais la valeur municipale n’a rien à voir avec la valeur marchande», poursuit M. Larochelle, et s’y fier peut se révéler très coûteux.
La valeur municipale est établie par la municipalité afin de calculer les taxes foncières que doit payer le propriétaire chaque année. Quant à la valeur marchande, elle représente l’équilibre entre le prix qu’est prêt à payer l’acheteur et le prix auquel est prêt à céder le vendeur. D’une vente à l’autre, la valeur marchande peut être supérieure ou inférieure à cet équilibre.
Pour connaître la valeur marchande, on peut
-Demander au vendeur s’il a déjà produit un rapport de valeur marchande
-Consulter un courtier immobilier
-Faire produire un rapport de valeur marchande à un évaluateur agréé pour environ 500 $
«Un conseil que je peux donner, c’est de travailler avec un courtier immobilier, et de bien se préparer avant l’achat», conclut Ghislain Larochelle.
Le chiffre de la semaine
121%
Il s’agit de l’augmentation de la valeur des maisons unifamiliales dans la grande région de Montréal (qui tient compte de l’inflation) entre 1986-2016, selon une étude de JLR.