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SURCHAUFFE IMMOBILIÈRE COMMENT SE PORTE LE MARCHÉ DES PROPRIÉTÉS DE LUXE ?

04 nov. 2021

SURCHAUFFE IMMOBILIÈRE

COMMENT SE PORTE LE MARCHÉ DES PROPRIÉTÉS DE LUXE ?

Taux d’intérêt au plancher, essor du télétravail, inventaire limité, hausse spectaculaire des prix : la pandémie a créé un contexte immobilier propice aux surenchères. Toutefois, ce phénomène s’étend-il aux propriétés de grand luxe ? Daniel Dagenais, directeur régional du Québec pour Sotheby’s International Realty Québec, présente un portrait du marché de ces demeures d’exception.

Le luxe est plus qu’un prix

Avec environ 1 million de dollars, vous pouvez acheter un condo de trois chambres à coucher à Westmount, une petite maison unifamiliale à Mont-Tremblant ou un manoir historique riverain en Estrie. Devant autant de possibilités, comment définit-on une propriété de luxe ? « C’est une qualité d’habitation au-dessus de la moyenne, parfois combinée à un ou plusieurs éléments distinctifs, comme une vue grandiose ou une décoration particulièrement recherchée », explique Daniel Dagenais.

Peu de surenchères

Contrairement aux propriétés annoncées au prix médian ou en dessous, les habitations luxueuses sont moins sujettes à occasionner des scénarios de surenchères extrêmes dans lesquels, par exemple, une vingtaine d’offres aboutissent à une transaction nettement au-dessus de la valeur marchande. Le bassin d’acheteurs potentiels pour une demeure vendue à 3 millions de dollars est naturellement plus restreint. « On peut recevoir deux ou trois promesses d’achat en même temps, et le montant de la transaction tend plutôt à se rapprocher du prix demandé », poursuit Daniel Dagenais.

Rareté et vélocité

Avant la pandémie, il n’était pas rare que de somptueuses résidences demeurent sur le marché de 9 à 12 mois. Aujourd’hui, les transactions se succèdent dans des délais records. « Les propriétés bien représentées se vendent si rapidement qu’un acheteur, à un moment précis, peut avoir l’impression que le marché offre peu de choix, alors qu’il est en fait plus actif que jamais », nuance le courtier immobilier.

Des prix qui risquent de demeurer élevés

Les prix post-pandémiques correspondent à l’éclatement d’une tempête parfaite qui se préparait depuis la bulle immobilière de 2008. « Les mises en chantier ont été insuffisantes aux besoins, et il y a toujours un manque d’habitations sur le marché ; ce déséquilibre d’offre et de demande pousse les prix à la hausse, tant en ce qui a trait aux matériaux qu’à la main-d’œuvre, souligne Daniel Dagenais. Et rien n’indique qu’ils vont diminuer. »

Nouveaux arrivants et marché immobilier


Après avoir été paralysée depuis un an, l’immigration s’annonce comme le prochain facteur à surveiller pour le marché immobilier montréalais. « Montréal est extrêmement bien positionnée par rapport à d’autres grandes villes d’Amérique du Nord pour sa qualité de vie, son accès à la propriété et son économie. Les nouveaux arrivants vont participer à la demande immobilière, tant du côté locatif que de l’achat immobilier », conclut le courtier immobilier.

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