En dépit de la crise sanitaire, les Canadiens continuent de croire en la vigueur du marché immobilier, dont les prix élevés des propriétés poussent les potentiels acheteurs à l’extérieur des grandes régions métropolitaines, selon un récent sondage.
Selon le coup de sonde de la Banque Royale du Canada (RBC), 45 % des répondants estiment que le marché immobilier demeurait robuste en décembre.
Malgré l’inquiétude qui a gagné la majorité des gens sondés sur les répercussions financières de la COVID-19, plus d’un Québécois sur cinq (22 %) est d’avis que la pandémie a affaibli la concurrence et facilité l’achat d’une maison.
La majorité des Québécois (58 %) pensent que les prix des maisons sont surestimés et que l’accessibilité à la propriété résidentielle va s’aggraver dans un avenir proche.
En revanche, 56 % des sondés affirment envisager d’acheter une nouvelle maison avec leur conjoint «un jour ou l’autre». Les maisons individuelles demeurent populaires auprès des Canadiens (51 %) et des Québécois (61 %), contrairement aux copropriétés (18 %).
Le sondage RBC révèle également la propension des Canadiens à opter pour l’extérieur des grands centres urbains.
«La valeur élevée des maisons continue de pousser de nombreux Canadiens à l'extérieur des grands centres urbains, pour des raisons d'accessibilité et d'espace», a indiqué Amit Sahasrabudhe, vice-président, Produits et acquisition, Financement sur valeur nette immobilière chez RBC, par communiqué, lundi.